Le véganisme est durable

Au troisième jour de notre série de 14 jours d’initiatives de justice alimentaire pour célébrer la Journée Mondiale du Véganisme, notre équipe au Brésil partage 2.100 parts de gâteau et 400 repas tout en diffusant des informations sur les avantages environnementaux de l’alimentation végétale.

Isabel Siano, responsable de Million Dollar Vegan au Brésil, explique : « Il existe une idée fausse répandue dans le pays selon laquelle l’industrie de l’élevage est un moteur de l’économie brésilienne, étant donné que le pays est le premier exportateur de viande bovine au monde. Les chaînes de télévision diffusent constamment la propagande des filières d’élevage par le biais de publicités affirmant que cette industrie profite à l’intérêt général. Pourtant, en réalité, le secteur de l’élevage coûte très cher à la société brésilienne, non seulement en termes de subventions publiques mais surtout en termes de destruction de l’environnement. »

Crise environnementale au Brésil

En réalité, l’industrie de l’élevage est la première cause de déforestation au Brésil, responsable de 80% de la déforestation rien que pour ce qui est des pâturages. Ce chiffre n’inclut même pas la déforestation causée par la culture du soja destiné à nourrir les animaux dans les élevages intensifs du monde entier. 19.307 hectares de terres au Brésil, par exemple, sont utilisés pour cultiver du soja rien que pour les cochons d’Irlande du Nord. Cela correspond à peu près à la taille de 19 000 terrains de rugby.

La déforestation et le changement climatique sont également à l’origine d’une grave crise de l’eau au Brésil cette année. Le secteur de l’élevage a aggravé cette crise, car c’est l’une des principales industries consommatrices d’eau dans le pays. Selon des organismes publics brésiliens, il faut 14.000 litres d’eau pour produire un seul kilo de bœuf. À titre de comparaison, un Brésilien moyen utilise 45 litres d’eau pour prendre une douche de cinq minutes.

Soutenir ceux qui se battent pour les droits du travail

Pour contribuer à sensibiliser le public à ces problèmes et aux autres dégâts environnementaux générés par l’industrie de l’élevage, notre équipe a prévu une action éducative sur plusieurs jours de novembre. Nous nous sommes associés à Green Kitchen à São Paulo pour distribuer 2.100 délicieuses tranches de carrot cake aux livreurs qui viennent chercher les commandes du restaurant. Nos militants offriront ces gâteaux avec des livrets éducatifs sur l’impact environnemental de l’élevage et des conseils pour aider à adopter une alimentation végétale.

Il s’agit d’une action éducative mais aussi d’une façon de montrer notre reconnaissance à ces travailleurs qui fournissent un service essentiel à la société depuis le début de la pandémie. Au Brésil, ils ont dû lutter pendant cette période contre les mauvaises conditions de travail offertes par les applications de service de livraison, et ont dû manifester à plusieurs reprises pour obtenir davantage de droits pour leur travail. Nous sommes donc heureux d’exprimer notre gratitude pour leurs efforts tout en leur offrant un accès à des informations importantes sur les alimentations végétales.

Humains, animaux et environnement

Mais ce n’est pas la seule action prévue au Brésil ce mois-ci. La crise liée à la pandémie ayant durement touché le pays, le Brésil est confronté à une forte augmentation du nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire. Nous nous sommes donc associés au Santuário Animal Sente de Cotia pour distribuer 400 repas aux personnes des communautés défavorisées qui vivent à proximité de ce refuge pour animaux.

Il s’agit d’une double action de solidarité, car elle permettra de soutenir non seulement les personnes qui reçoivent les repas, mais aussi les quelque 300 animaux qui vivent dans le sanctuaire. Les récentes pluies printanières ont éloigné les visiteurs du refuge, réduisant ainsi les revenus qu’ils reçoivent habituellement de la vente de repas. Notre action leur apporte l’aide dont ils ont besoin au moment où ils en ont le plus besoin, et devrait plus que compenser la perte qu’ils ont subie du fait de la baisse du nombre de visiteurs. Nana Indigo, la fondatrice du sanctuaire, a déclaré : « Je suis honorée de ce travail. Je voulais vraiment trouver un grand projet sur lequel travailler qui me permettrait de construire l’infirmerie pour les animaux et je vais pouvoir le faire avec cet argent. »

Nous sommes ravis de soutenir à la fois les humains et les animaux, tout en éduquant sur les impacts environnementaux de notre alimentation, à l’occasion de nos célébrations du World Vegan Day !

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